la Camargue se couchait

Arles se réveillait

comme un enfant gardé par un lion, la tête dans les nuages

tout l'or du monde

un seul épi

un épiciel
pour l'épicier

matières

soir de plage

le croissant du vent

deux plumes

la bonne température

les hommes, les "vrais"...

un couchant en Camargue

comme un mirage...

sur le pont de Trinquetaille

commerce équitable à Arles

ça c'est la vie!

les liens tendus

le sexe des arbres

les formes de la nature

Arles: les quais du Rhone

matin gris de Rose

matin escargot bleu

il a plu un p'tit peu

Arles la nuit

vue de Trinquetaille, après avoir traversé le pont...

Arles le jour

vue de Trinquetaille, avant de traverser le pont

on attend la pluie!

la terre est sèche, mais la mer gronde, la pluie viendra du Sud

la trace des lapins

eh oui, petits parisiens, ce sont des crottes de lapins

sculpture éphémère

produite par un cheval,
du grand art!

une pince en bois

ou une bête agonisante?

etre deux etres

être deux êtres seuls au monde, sur la plage déserte

dans les rues d'Arles

en marchant, en regardant, on voit les passants...
coupés

les modes de locomotion

petit escargot matin de pluie dans mon jardin marin voudrait bien partir en ballon, car c'est la grève des trains...

couchant bleu-vert

ce soir sur le Rhône d'hiver

couleur Camargue

voici la couleur naturelle de la Camargue, celle de la terre, du sable et du vent

les filaments roses

oiseaux des zones humides, même si c'est le cliché par excellence de la Camargue (avec le cheval et le taureau) les flamands roses composent tout de même toujours un joli tableau dans les étangs scintillants. Tout le temps en train de fouiller la vase, le bec dans l'eau, ils font un curieux vacarme de clap-clap sous-marin.
Habitués à l'endroit et à l'homme qui, (en principe) ne les chasse pas, ils se laissent approcher d'assez près. Pas trop tout de même. Dérangés, ils s'envolent dans un étrange balai rose...

alignement

des lumières, des pierres et du bois

le calumet de la paix

sur la plage, modelé par la mer, composé par l'homme, allumé par le vent

les formes et les couleurs

de bord de mer s'entrechoquent, s'accidentent, se pénètrent, s'épousent

sur le toit

de l'église, rappelles-toi,
le vent, la vue

caresse du soir

palmiers et fils dansent et s'enlacent,
électriques

à l'américaine

la police montpellieraine...ville megalo pôle

les couleurs du soir

dans les grands ensembles

Montpellier (par deux)

à Montpellier, tout va toujours par deux...dans cette ville où l'on se sent si seul

désert des saintes

les touristes ont déserté les Saintes, sans doute à cause des moustiques, qui eux-mêmes ont déserté les lieux, sans doute à cause du Mistral, qui lui-même a déserté les saintes, les laissant nues à leur déconvenue...